DE l'Etre et du Dire - suite

Nil, je me suis intéressé à votre "cas" car vous êtes un des seuls, si je puis dire, à ne pas faire commerce de vos "charmes", c’est-à-dire du commerce de l’aura, de l’admiration, de la fascination que suscite celui ou celle qui vit CELA.

La formule est jolie mais Nil est loin d’être le seul dans ce cas car au cours de l’histoire, beaucoup qui ont connu CELA sont restés inconnus.
 

En outre il ne faut pas confondre inconnu et anonymat.
 

Nil "souhaite" avant tout rester anonyme, pas forcément rester inconnu.

Nil à vocation à témoigner de CELA mais pas du tout à être connu pour CELA. (1)


 Nil n’ a pas  de souhait personnel de passer inaperçu ; c’est de l’ordre d’une nécessité vitale, de ce que Daniel Pons appelait "une nécessité lumière".

Celui qui vit CELA ou plutôt celui en qui vit CELA est tantôt objet de fascination, d’admiration voir d’adoration, tantôt objet de sourire en coin, de doute, de rejet.


Ces deux attitudes ne sont  ni l’une ne l’autre, très saines.
 

Il y a un grand paradoxe : d’un côté, des témoignages d'un retour à un état dit "Naturel et de l'autre des réactions qui sont on ne peut moins naturelles.

L’anonymat de ce point  de vue semblerait mieux adapté aux témoignages de CELA afin qu’il n’y ait pas transfert positif ou négatif sur une personne physique car il n’y a personne en fait à qui quoi que ce soit est arrivé.


(1) Voir le texte "Qu'est-ce donc que cela" (rubrique "Cela va de de SOI - Entretiens")