Parce que je sentais la force de l'air en mouvement
Parce que je percevais le souffle me pousser
tantôt derrière, tantôt devant
Parce que j'entendais les branches entonner leur chant
Parce que je voyais les cimes se courber majestueusement
Je croyais bien naturellement, être le témoin des éléments
Mais quel ne fut pas mon étonnement
Quand, là, tout à coup, dans l'embrasement de l'instant
Je sus, ce jour de printemps
Que j'étais le vent
Nil