Une jeune et belle rivière coulait
d’une source pure et transparente.
Venant des plus hauts sommets, elle parvenait vive et ardente aux pieds d’un vaste et majestueux désert.
Elle s’engloutissait alors dans ses sables brûlants
Venant des plus hauts sommets, elle parvenait vive et ardente aux pieds d’un vaste et majestueux désert.
Elle s’engloutissait alors dans ses sables brûlants
d’où elle disparaissait.
Mais elle était bien triste et bien mélancolique, car elle rêvait depuis toujours de traverser cet imposant désert.
Elle essayait pourtant de toutes ses forces, mais plus elle s’élançait dans l’espoir d’atteindre l’autre bord,
Mais elle était bien triste et bien mélancolique, car elle rêvait depuis toujours de traverser cet imposant désert.
Elle essayait pourtant de toutes ses forces, mais plus elle s’élançait dans l’espoir d’atteindre l’autre bord,
plus elle s’enfonçait dans le désespoir d’une lutte sans fin.
Après vaines tentatives depuis plusieurs existences, elle s’arrêta, complètement épuisée, abandonnant tout désir d’abreuver un jour ce pays inconnu qui hantait ses rêves.
C’est alors qu’un murmure presque imperceptible se fit entendre dans le vent, et le vent lui dit :
"Je t’observe depuis bien longtemps et connais ton aspiration la plus chère et ta persévérance à vouloir traverser cette étendue aride et torride ! "
"Alors si tu le souhaites toujours autant, écoute-moi bien : abandonne-toi d’abord aux tendres et magiques caresses de mon ami le soleil qui te transformera en pluie ! "
"Abandonne-toi ensuite aux bras de mon souffle puissant, qui ne craint ni l’immensité des espaces, ni la pesanteur qui t’attache à la terre, et je te conduirai au pays des songes ! "
La jeune et belle rivière écouta avec attention et intérêt cette voix providentielle et crut reconnaître là quelque écho lointain de ce qu’elle savait confusément au fond d’elle-même.
Elle se retrouva en effet bientôt au paradis des rivières.
Chacune de ses gouttelettes scintillait
Après vaines tentatives depuis plusieurs existences, elle s’arrêta, complètement épuisée, abandonnant tout désir d’abreuver un jour ce pays inconnu qui hantait ses rêves.
C’est alors qu’un murmure presque imperceptible se fit entendre dans le vent, et le vent lui dit :
"Je t’observe depuis bien longtemps et connais ton aspiration la plus chère et ta persévérance à vouloir traverser cette étendue aride et torride ! "
"Alors si tu le souhaites toujours autant, écoute-moi bien : abandonne-toi d’abord aux tendres et magiques caresses de mon ami le soleil qui te transformera en pluie ! "
"Abandonne-toi ensuite aux bras de mon souffle puissant, qui ne craint ni l’immensité des espaces, ni la pesanteur qui t’attache à la terre, et je te conduirai au pays des songes ! "
La jeune et belle rivière écouta avec attention et intérêt cette voix providentielle et crut reconnaître là quelque écho lointain de ce qu’elle savait confusément au fond d’elle-même.
Elle se retrouva en effet bientôt au paradis des rivières.
Chacune de ses gouttelettes scintillait
comme un diamant de lumière irisée.
Son nouveau lit aux rives invisibles serpentait gracieusement au milieu des prairies verdoyantes de la sérénité et, ne venant ni n’allant nulle part, elle chantait au monde son bonheur et sa joie infinie d’exister.
C’est ainsi que les jeunes rivières qui rêvent, ou les êtres humains un peu fous, traversent le désert des impossibilités et des limitations personnelles,
Son nouveau lit aux rives invisibles serpentait gracieusement au milieu des prairies verdoyantes de la sérénité et, ne venant ni n’allant nulle part, elle chantait au monde son bonheur et sa joie infinie d’exister.
C’est ainsi que les jeunes rivières qui rêvent, ou les êtres humains un peu fous, traversent le désert des impossibilités et des limitations personnelles,
jusqu’à l’espace du bonheur éternel et de la joie sans objet : sur les ailes du vent de la vie !
Nil
Réécriture du texte soufi : "Le conte des sables"
Nil
Réécriture du texte soufi : "Le conte des sables"